– 16 février 2021 –
En ce début d’année, la mise à disposition des premiers vaccins et l’organisation par phases successives d’une vaccination effective des différents publics ouvrent enfin la perspective d’une amélioration globale de la situation sanitaire, après près d’un an d’activités économiques et humaines réduites.
Un horizon qui s’éclaircit (un peu)
Beaucoup a été dit depuis quelques semaines sur les conditions pratiques de la vaccination en France comme sur les limites et les lacunes des dispositions prises. La mise en place de la vaccination devrait néanmoins participer à l’amélioration globale de la situation sanitaire, en France et dans le monde. Certes, de nouvelles souches mutantes du virus apparaissent, encore difficiles à apprécier au moment où j’écris ces lignes, mais elles ne doivent nullement remettre en cause l’effort collectif international pour contenir puis réduire la pandémie. Cependant, pour que cet effort collectif soit pleinement efficace, ici comme là, l’engagement de chacune et de chacun de nous est important et nécessaire. Respect de gestes barrières, port strict du masque, limitation volontaire de la mobilité et des interactions avec les autres, vaccination, autant d’aspects d’une politique globale qui sont aussi des exigences individuelles et collectives contraignantes et difficiles, voire douloureuses, mais nécessaires pour la sécurité et la santé de tous.
La persistance de la pandémie de la Covid-19 sur la surface du globe fait perdre de vue les autres exigences et nécessités du temps présent, mais elle ne doit pourtant pas nous les faire oublier. Elle est en fait une des nombreuses manifestations et expressions du dérèglement climatique et de l’environnement naturel causé par l’activité humaine. L’Organisation météorologique mondiale, agence spécialisée des Nations-Unies, nous indique ainsi que les températures moyennes pour les 5 dernières années (2015-2019) et celles pour la dernière décennie (2010-2019) ont été les plus élevées jamais observées, avec pour conséquences d’ores et déjà mesurables, le recul des glaces, la hausse générale du niveau des mers, l’augmentation du contenu thermique et l’acidification des océans…
Pour un développement durable
Ces données inquiétantes rendent encore plus actuelles les préconisations du rapport Notre avenir à tous de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations-Unies présidée par la socialiste norvégienne Gro-Harlem Brundtland (1987), autour de la notion de « développement durable » ou « soutenable ». De quoi s’agit-il ? D’envisager des formes d’activités et de développement qui répondent aux besoins du présent sans altérer ni compromettre la capacité des générations humaines futures de répondre aux leurs. Il ne s’agit pas de refuser a priori la croissance économique, sociale ou démographique, mais de la maîtriser et de l’évaluer pour celles et ceux qui demain nous succéderont. C’est avec cette vision globale que nous devons agir hic et nunc, à Créteil comme ailleurs. C’est le sens de notre action quotidienne avec l’équipe municipale autour de Laurent Cathala. C’est l’orientation de nos projets pour accentuer la place de la nature, du végétal et de l’eau en ville, améliorer ou construire des bâtiments plus écologiques, étendre le réseau de chauffage urbain qui utilise l’énergie produite par la consumation des déchets, développer les mobilités douces, le recyclage et les circuits courts. Ainsi construisons-nous au quotidien pour et avec nos concitoyens la première des sécurités : la santé !
Ce billet a été initialement publié dans le numéro de février 2021 de Vivre Ensemble, le magazine municipal de la ville de Créteil.